Lavande aspic
Naturatopia • 6 juin 2019
L'huile essentielle de l'été
La lavande aspic, Lavandula latifolia
, est une plante qui croît dans le Sud de l'Europe, entre 200 et 500 mètres d'altitude. Sa floraison est plus tardive que la lavande officinale, Lavandula angustifolia
. Le croisement entre cette dernière et la lavande aspic donne le lavandin, Lavandula hybrida
.
Pourquoi cette lavande porte le nom de lavande aspic ? Il y aurait deux origines à ce nom : la première proviendrait du fait que les vipères aspics apprécient se cacher sous ces lavandes. La seconde : les bergers et leurs troupeaux qui se trouvaient dans la garrigue, faisaient face à des morsures de vipères aspics, le fait de frotter quelques brins de lavande aspic aurait permis alors de soigner la plaie, et de diminuer la toxicité du venin.
L'huile essentielle de lavande aspic est obtenue par distillation à la vapeur d'eau des tiges aériennes fleuries. Elle contient environ 20 à 30% d'1,8-cinéole, 30 à 50% de linalol, 8 à 20% de camphre (attention certains chémotypes portugais montent à 50% !).
Au-delà de ses propriétés antalgiques et antitoxiques, elle est également cicatrisante, antivirale, expectorante. Elle serait également cortison-like, c'est-à-dire qu'elle aurait les mêmes propriétés que la cortisone de synthèse par voie locale, elle est donc intéressante dans les eczémas et le psoriasis.
A noter, la législation française ne prévoit pas d'utilisation d'huiles essentielles avant l'âge de trois ans... Cette huile essentielle est déconseillée chez la femme enceinte.
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La phytothérapie et l’aromathérapie sont des disciplines thérapeutiques qui ont le vent en poupe. Au-delà d’un effet de mode, ces approches thérapeutiques s’inscrivent en effet dans la durée depuis plusieurs années. Mais, faute d’un cadre réglementaire suffisant, les dérives sont légion. Les patients et usagers des médecines complémentaires recourent de plus en plus à ces approches thérapeutiques pour diverses raisons qui leurs sont propres. Or ces raisons ne sont pas toujours légitimes. En effet, la phyto-aroma s’inscrit dans une démarche complémentaire de la médecine allopathique et ne la rejette pas, bien que l’usage des plantes puisse représenter une alternative justifiée dans certaines indications. Le recours aux médicaments de synthèse demeure cependant majoritairement nécessaire. De nombreuses critiques peuvent être émises à l’encontre de l’allopathie, mais elle a permis et permet toujours de soigner des maladies graves, chroniques, et elle intervient également avec brio dans les situations d’urgence vitale. Après cette brève introduction, j’aimerais évoquer les différents constats que j’ai pu faire et les analyser.

Les Rois Mages n’apparaissent que dans l’Évangile de Matthieu, il n’en est fait nulle autre mention dans les trois autres Évangiles canoniques. Ainsi, on y apprend qu’ils « viennent de l’Orient » et que, guidés par une étoile « qui se lève à l’Est », ils font route jusqu’à Bethléem. Une fois arrivés dans la ville et après avoir découvert le lieu de naissance de l’enfant Jésus, « […] ils entrèrent dans la maison, trouvèrent l'enfant avec Marie, sa mère, et, se prosternant, ils l'adorèrent ; puis, ouvrant leurs trésors, ils lui offrirent des présents : de l'or, de l'encens et de la myrrhe. » (Matthieu, II:11). Leur statut de roi, tout comme leur nombre exact, sont des suppositions. Grâce aux écrits, nous savons qu’il s’agit de « sages » et le pluriel est employé pour parler d’eux. Le nombre de trois provient d’une interprétation des cadeaux offerts qui sont au nombre de trois. De plus, il se pourrait que l’or soit en fait de l’ambre, en effet la racine du mot hébreu pour désigner l’or, semble, à l’origine, désigner une substance aromatique. L’offrande d’ambre jaune porterait alors à trois le nombre d’offrandes de substances aromatiques, substances par excellence pour honorer le divin. Nous garderons ici la traduction retenue et parlerons donc d’or. Des explications symboliques ont été données quant à la nature de ces offrandes : - L’or évoque la royauté de Jésus. - L’encens évoque tantôt sa dimension sacerdotale, tantôt sa divinité. - La myrrhe évoque tantôt sa dimension prophétique, tantôt son humanité. Au-delà de l’aspect symbolique de ces substances, j’aimerais évoquer ici les propriétés et indications au vu des connaissances actuelles.

Avec l’utilisation importante de l’HE de ravintsara au cours des mois d'hiver, il est important de savoir quel chémotype nous utilisons. L’HE de ravintsara est antivirale, fluidifiante et immunostimulante. L’HE de bois de Hô est antalgique, sédative et anxiolytique. L’HE de camphrier est antalgique et decontracturante. Aucune utilisation par voie orale, réservée à l’adulte. Elle est épileptisante et neurotoxique. Ces propriétés sont à titre informatif et ne peuvent en aucun cas remplacer un avis médical.